Dossier Paris Montréal – Les aéroports québécois, vitaux pour les régions d’ici
Le magazine français Paris Montréal fait partie du réseau de sites binationaux de Paris Monde, une plateforme qui se présente comme « passerelle d’ouverture sur le monde, un portail pour les Français à l’étranger et une source d’information pour les étrangers en France ». Dans son édition de l’automne 2018, le magazine consacre au transport aérien et aux aéroports québécois un dossier complet sous forme de tour d’horizon des tendances, enjeux et préoccupations actuelles.
Le directeur général du Réseau québécois des aéroports, Romain Girard, a participé aux échanges menant à la réalisation de l’article, portant la nouvelle mission de reconnaissance et de valorisation du réseau d’aéroports québécois.
L’article Aéroports québécois : un rôle vital pour les régions du magazine Paris Montréal annonce d’entrée de jeu sa volonté de mettre en valeur la contribution des aéroports au territoire québécois. « L’accès à un aéroport est essentiel si on veut attirer des investissements et des touristes. ». La déclaration de Daniel Côté, maire de Gaspé, illustre la position générale des acteurs régionaux par rapport aux infrastructures aéroportuaires pour développer le tourisme et la création d’emploi dans les régions éloignées du Québec. Pour les municipalités de Roberval, Amos, Matane et Dolbeau, les propriétaires d’avions privés qui se déplacent vers les pourvoiries de luxe pour la pêche et la chasse représentent un tourisme qui rapporte énormément à l’économie locale, nous dit l’article.
La présence aéroportuaire est également essentielle, pour d’autres municipalités, au niveau de l’agglomération et du développement d’entreprises : « Depuis 15 ans, la présence d’un aéroport à Victoriaville, Rivière-du-Loup ou Saint-Georges-de-Beauce assure un essor tangible. Ces villes ont un point en commun : l’établissement d’entreprises prospères, comme le fabricant de tourbe Premier Tech à Rivières-du-Loup, ou l’usine Cascades à Kingsey Falls, près de Victoriaville. »
L’illustration de la contribution des aéroports au territoire québécois dans le dossier de Paris Montréal ne se limite pas qu’à son apport économique : pour certaines régions du Québec, nous dit l’article, le transport aérien est primordial pour offrir les services essentiels à la population. Le maire de Gaspé, notamment, compte sur l’investissement de 11 millions de dollars pour rénover et allonger la piste d’atterrissage de l’aéroport pour permettre à l’avion-hôpital du gouvernement du Québec de servir sa population, comme il le fait présentement dans le Bas Saint-Laurent grâce à l’agrandissement de la piste de l’aéroport de Mont-Joli. Dans les régions au nord du 55e parallèle, le transport aérien prend une importance encore plus cruciale : « Dans ces régions, dépourvues de lien routier, l’avion est parfois la seule façon d’atteindre un village. » « On transporte de tout, des aliments périssables jusqu’aux matériaux d’une maison. » explique Marie-Noëlle Provonost, porte-parole d’Air Inuit. »
La notion de reconnaissance de la valeur des aéroports pour leur territoire est au cœur de la mission du Réseau québécois des aéroports. Dans le cadre de son plan d’action 2018-2021, un comité d’experts se penche actuellement sur la question de la contribution des aéroports à leur territoire et sur la mise en place d’outils pour mesurer, diffuser et valoriser l’impact des aéroports sur nos communautés.
Restez à l’affut, le dossier Paris Montréal fera l’objet de plusieurs articles dans le Flash Nouvelles du Réseau au courant des prochaines semaines.
Pour commander le magazine et avoir accès au dossier intégral, rendez-vous sur la plateforme Paris Montréal ici.